Cristallerie Cristallerie de Saint-Louis

La cristallerie de Saint Louis est une maison internationalement reconnue pour la qualité de ses produits. Alliant tradition et modernité l'offre est variée et saura satisfaire à la fois les goûts classiques et comptemporains. Elle fait aujourd'hui partie du groupe de luxe français Hermès.

Historique

L'origine du village de Saint Louis provient de l'établissement en 1586 d'une première verrerie au lieu-dit Münzthal (la vallée des moînes). La guerre de Trente Ans (1618-1648) provoque des ravages dans la région, si bien que le village est signalé comme détruit en 1661. La verrerie cesse ses activités au milieu du XVIIe siècle et en 1701, seule une cense (ferme) est mentionnée.

Le 17 février 1767, le roi Louis XV autorise par un arrêté du conseil d'État confirmé par lettres patentes du 4 mars 1767, la reprise de l'ancienne industrie. Ses propriétaires sont alors deux avocats à la Cour souveraine de Lorraine et Barrois, René-François Jolly et Pierre-Étienne Ollivier. Elle portera le titre de "Verrerie Royale" et sera dénommée Verrerie Royale de Saint Louis, en hommage au roi Louis IX. La verrerie devient en 1767 la Compagnie des Cristalleries de Saint Louis et elle passe par la suite aux Lassalle, avant d'être vendue en 1788 au baron du Coëtlosquet.

En 1781, les nouvelles verreries royales de Saint Louis sont les premières sur le continent à mettre au point le verre à plomb, le cristal artificiel, dont l'Angleterre détenait le monopole depuis son invention en 1627 à Newcastle. Depuis, la cristallerie s'est placée au rang des premières cristalleries du monde. Elle a été reprise en 1989 par la maison de luxe Hermès.

Musée

Le Musée du cristal Saint-Louis, baptisé Grande Place, du nom de l’espace dévolu au travail du cristal à chaud, a été inauguré le 25 juin 2007 à Saint-Louis-lès-Bitche. Le musée retrace l'histoire des métiers du verre de la vallée vosgienne. Implanté au coeur d'une halle industrielle, côtoyant le lieu de production actuel, le musée a été réalisé en charpente de pin vosgien et en polycarbonate autour d'un four creusé dans le grès. Le musée évoque un grenier où l'on viendrait découvrir des trésors oubliés. Pas moins de 2000 pièces y sont présentées, scintillantes et contrastant avec le caractère brut du bois. Les différentes techniques de fabrication sont présentées après un exposé de l'historique du site et des caractéristiques de base du cristal. Il faut compter une à deux heures pour faire le tour de ce musée dont on sort émerveillé et plus instruit sur la fabrication du cristal.